En Europe, le pacifisme a été pendant longtemps un idéal incontesté. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il est soudain mis sous pression pour se justifier. Dans le cadre d’une conférence qui se tiendra le 19 novembre à Bienne, le Forum anabaptiste pour la paix et la justice (FAPJ) se penchera sur les raisons pour lesquelles il vaut la peine de s’en tenir au pacifisme.
La conférence se penchera sur la question de savoir quel pacifisme peut apporter une réponse utile aux guerres en Europe et dans le monde. Elle s’adresse à celles et ceux qui cherchent une solution pacifiste aux conflits meurtriers et qui se demandent ce que le pacifisme peut opposer à la violence armée en particulier. La journée à Bienne offre la possibilité de participer à l’élaboration de ces solutions et d’échanger avec des artisans de la paix sur les possibilités concrètes et créatives de la non-violence active.
«Le FAPJ tient à ce que les discussions autour du pacifisme dépassent les frontières religieuses», explique Charles-André Broglie du Forum. Le groupe de planification du colloque a en outre tenu dès le début à faire une place à l’approche féministe de la paix. «Cette approche critique le contexte patriarcal et fasciste du militarisme et de la guerre», explique Hansuli Gerber, coresponsable du FAPJ. (SR)